Sur la fréquence élevée des anticorpos anti-A et anti-B de haul titre dans les tribus amérindiennes. Rôle possible comme facteur sélectif
Fecha
1967-04-03Autor
Ruffié, Jacques
Ducos, Jean
Larrouy, Georges
Marty, Yvonne
Ohayon, Élie
Metadatos
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Depuis longtemps les anthropologistes ont été frappés par la remarquable homogénéité de la répartition des groupes sanguins ABO dans les populations amérindiennes. En effet, á part quelques tribus vivant dans la zone nord-ouest du semi-continent néarctique, qui présentent des fréquences de A extrêmement élevées, la plupart des autres (et en particulier celles de l’Amérique Centrale et de l’Amérique du sud) sont formées d’individus appartenant tous au groupe O. Cette grande uniformité génétique pose un problème non encore résolu. Il nous a paru que l’étude des anticorps anti-A et anti-B des indigènes ameérindiens apportait des éléments capables de donner une explication à ce phénomène.