Epidemiologie de la Leishmaniose tegumentaire en Bolivie. : 1 Description des zones d'etude et frequence de la maladie
Fecha
1989Autor
Torres Espejo, JM
Le Pont, F
Mouchet, J
Desjeux, P
Richard, A
Metadatos
Mostrar el registro completo del ítemResumen
Résumé.
Une étude épidémiologique sur la leishmaniose tégumentaire a été menée dans trois régions de Bolivie qui se succédent depuis les contreforts andins jusqu'á la plaine amazonienne: les Yungas, aux reliefs accusés, cultivées depuis le XVII siécle par une population sédentaire originaire des Hauts Plateaus; l'Alto Beni, succession de montagnes et de vallées de transition avec la plaine amazonienne, couvertes d'une forét primaire qui commence seulement á étre colonisée par des migrants des Hauts Plateaux; le Pando, recouvert de forét amazonienne exploitée seulement par des cueilleurs (densité 0,54 h./km2).
On a basé l'étude sur la présence de lésions ou de leurs c¡catrices.ll est apparu que:
Dans les Yungas, hommes et femmes sont. également contaminés, pour la major¡té (65%)
avant 10 ans;48% des lésions et cicatrices s¡égent á la téte et sont multiples.
Dans l'Alto Beni et le Pando, les hommes sont plus atteints que les femmes.
Mais les hommes des trois régions ne présentent pas de différence significat¡ve dans leurs
atteintes.
Ces résultats suggérent que dans les Yungas la contam¡nation a lieu au village pendant la nuit mais que dans les deux autres régions elle est l¡ée aux act¡v¡tés professionnelles des adultes.
7% au maximum des infections évoluent vers des formos muqueuses graves.
Ces formes représentent le poids essentiel de la maladie en santé publique. Leur fréquence
est significativement plus élevée dans les Yungas (1,32%) et l'Alto Beni (1,14%) que dans le
Pando (0,21 %).
La prem¡ére infection peut se traduire par plusieurs lésions, puis les rocontam¡nat¡ons sont rares. Elle aurait donc valeur protective contre les infections ultérieures.